Auteur : Lilimarlene  

Les coeurs qui pardonnent sans compter,
patientent en silence et cèdent trop souvent ...
sont les même coeurs qui, lorsqu'ils choisissent de partir,
ne reviennent jamais.

William Shakespeare

Auteur : Lilimarlene  

Le poète jouit de cet incomparable privilège,
qu'il peut à sa guise être lui-même et autrui.

Charles Baudelaire

Auteur : Lilimarlene  

L'équilibre pour moi, c'est se retrouver dans son lit, le soir,
sans épouvante et le matin sans découragement.
Une espèce d'accord entre ce qu'on pense de soi et sa vie.

Françoise Sagan

Auteur : Lilimarlene  

Je n'ai jamais fini mes peintures ; plus j'avance, plus je cherche l'impossible et plus je me sens impuissant.
La couleur est mon obsession quotidienne, ma joie et mon tourment. À part la peinture et le jardinage, je ne suis bon à rien.
J'aimerais peindre comme un oiseau chante...

Claude Monet à Giverny

Auteur : Lilimarlene  

Voici mon secret. Il est très simple :
on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.
Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…
Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir.
Saint-Éxupéry - Le Petit Prince

Auteur : Lilimarlene  

Vous ne saurez jamais que votre âme voyage
Comme au fond de mon cœur un doux cœur adopté ;
Et que rien, ni le temps, d’autres amours, ni l’âge,
N’empêcheront jamais que vous ayez été.
Que la beauté du monde a pris votre visage,
Vit de votre douceur, luit de votre clarté,
Et que ce lac pensif au fond du paysage
Me redit seulement votre sérénité.
Vous ne saurez jamais que j’emporte votre âme
Comme une lampe d’or qui m’éclaire en marchant ;
Qu’un peu de votre voix a passé dans mon chant.
Doux flambeau, vos rayons, doux brasier, votre flamme,
M’instruisent des sentiers que vous avez suivis,
Et vous vivez un peu puisque je vous survis.

Marguerite Yourcenar

Auteur : Lilimarlene  

Si tu n'arrives pas à penser, marche ;
si tu penses trop, marche ;
si tu penses mal, marche encore.

Jean Giono

Auteur : Lilimarlene  

La Terre est bleue comme une orange,
Jamais une erreur, les mots ne mentent pas,
Ils parlent au vent qui berce leurs langes,
Ils disent, oui, et l'air les porte
Les fait vibrer, et les nuages se serrent
Les uns aux autres comme un tas de pierres.

Dans les landes rondes telles des assiettes,
Le soleil se mire dans les vaguelettes
Et puis la Terre tourne autour d'elle-même,
Elle cherche à se voir mais ne voit pas ses plaines
Elle voit la lune qui rit de ses tourbillons
Et l'astre rutilant de flammes qui se moque

Elle voit la nuit profonde noir béton
Et les points, des points de droites
Et de lumière, loin et loin, loin, loin,
Loin d'elle, la Terre tourne comme une mandarine
Dans les mains d'un jongleur
Et profite du soleil et de sa chaleur.

Paul Eluard