Auteur : Lilimarlene  

À l'école de la poésie, on n'apprend pas plutôt on se bat.
Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des fantômes.
Renoir avait les doigts crochus de rhumatismes,
Beethoven était sourd,
Ravel avait une tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique,
Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok,
Rutebeuf avait faim,
Villon volait pour manger,
Baudelaire eut de lancinants soucis de blanchisseuse :
cela ne représente rien qui ne soit qu'anecdotique .
La lumière ne se fait que sur les tombes ...

Leo Ferré

Auteur : Lilimarlene  

J'aimais beaucoup ces journées vides où les heures toujours en train de couler se gardaient bien de s'encombrer de ces choses inutiles qui relèvent de l'action ou de la passion et qui s'empare de nous.
Je dormais beaucoup.
J'oubliais.
Je passais le temps qui passent...

Jean d'Ormesson

Auteur : Lilimarlene  

La vraie forme de l'intelligence est de comprendre qu'on n'a pas encore compris et de faire le nécessaire pour comprendre quand même.

Albert Jacquard

Auteur : Lilimarlene  

Viens ! Oh ! Viens voyager dans les rêves,
Au delà du possible, au delà du connu !
Charles Baudelaire

Auteur : Lilimarlene  

À soixante-treize ans moins un quart, on a toujours des projets. Je n’en manque pas. Je projette de vivre encore un peu, de continuer à souffrir d’une manière honorable, c’est-à-dire sans éclats ni rancune, de reposer ma vue sur des fronts comme le tien, – tu ressembles à ma fille en moins bien – de rire en secret pour moi toute seule, et aussi de rire ouvertement quand j’en ai sujet, d’aimer qui m’aime...

Colette

Auteur : Lilimarlene  

Il y a des âmes qui ont des étoiles bleues,
des matins flétris parmi les feuilles du temps,
et des coins chastes qui gardent une vieille rumeur de nostalgie et de rêves.

Federico Garcia Lorca

Auteur : Lilimarlene  

Avant tout, ne perds jamais le goût de marcher. Chaque jour, je marche jusqu’à me sentir bien, laissant derrière moi chaque mal. C’est en marchant que j’ai trouvé mes pensées les plus profondes, et je ne connais aucun fardeau si lourd que l’on ne puisse s’en libérer en avançant. Mais rester immobile, plus encore s’attarder dans l’inertie, c’est s’exposer à la maladie. Ainsi, tant que l’on marche, tout finit par s’arranger.

Søren Kierkegaard

"Je ne mmmaannnge pas de graines"