602/626
Date : 06-04-2025 08:04:18
Bis repetita.....tel père ..telle fille ....c'est héréditaire...
LES ARCHIVES.
« Le Front national manifestait cet après-midi dans les rues de Versailles. Une dizaine de milliers de personnes protestaient contre le réquisitoire du tribunal correctionnel à l'encontre de Jean-Marie Le Pen, criant à la .......PERSECUTION.
» Nous sommes en février 1998, Jean-Marie Le Pen vient de comparaitre devant le tribunal de Versailles pour avoir agressé la socialiste Annette Peulvast-Bergeal le 30 mai 1997 sur le marché de Mantes-la-Jolie (Yvelines).
Le procureur de la République de Versailles avait requis trois mois de prison, 20 000 francs d'amende et deux ans de privation de droits civiques, donc deux ans d'inéligibilité.
Comme le rapportait Le Monde, Jean-Marie Le Pen dénonçait immédiatement « une "machination judiciaire", déclarant qu'"utiliser la justice pour éliminer un adversaire politique est particulièrement grave". »
CRITIQUER LA JUSTICE ET SE PRESENTER EN VICTIME
En attendant le verdict - qui devait avoir lieu au début du mois d'avril 1998 -, des milliers de personnes accompagnaient Jean-Marie Le Pen dans les rues de Versailles pour protester.
Jean-Yves Le Gallou, député européen FN, dénonçait le réquisitoire : « C'est un procureur socialiste qui intervient à la demande du ministre socialiste au profit d'une élue socialiste, voilà, c'est du totalitarisme ».
Jean-Marie Le Pen interpellait le gouvernement et se constituait en VICTIME : « Il est dangereux de se servir de la justice illégalement et illégitimement contre le peuple ».
Le 2 avril, le tribunal correctionnel de Versailles condamnait Jean-Marie Le Pen à la peine requise.
ET il était notamment déchu de son siège de parlementaire européen.
--------------------------
Dans les bureaux de Police ou de Gendarmerie....les forces de l'ordre sont régulièrement confrontés à des voyous qui viennent de commettre un nouveau délit et qui disent etre persécutés en permanence par les forces de l'ordre...
.
|