407/691
Date : 28-01-2025 20:53:41
MENACE DE MORT....
PARIS (Reuters) - La police française a ouvert une enquête sur des menaces de mort proférées à l'encontre d'une juge et de deux procureurs impliqués dans le procès des assistants parlementaires du Front national, rebaptisé depuis Rassemblement national (RN), ont indiqué des sources policières et judiciaires.
Dans cette affaire, la cheffe de file du parti d'extrême-droite Marine Le Pen et 24 autres personnalités de la formation sont poursuivis pour détournement de fonds publics, complicité et recel de fonds publics.
Cinq ans de prison dont deux ans fermes aménageables ainsi qu'une peine d'inéligibilité de cinq ans ont été requis contre Marine Le Pen, ce qui pourrait remettre en cause l'avenir politique de celle qui s'est qualifiée au second tour de l'élection présidentielle en 2017 puis en 2022 - battue à chaque fois par Emmanuel Macron.
La décision du tribunal correctionnel de Paris est attendue le 31 mars.
D'après quatre sources policières et judiciaires, les procureurs Louise Neyton et Nicolas Barret ainsi que la présidente du tribunal Bénédicte de Perthuis - tous trois en charge de l'affaire - ont reçu des menaces de mort de la part de personnes écrivant dans la section de commentaires du site d'extrême droite Riposte Laïque.
Bénédicte de Perthuis mérite une "balle de 9 mm dans la nuque", écrit un certain "François Desvignes" en commentaire d'un article paru le 6 octobre sur Riposte laique
Un autre commentateur, qui s'identifie comme "Job", estime que Bénédicte de Perthuis doit être "éliminée au plus vite".
Il faut "les trouver, tirer à vue et flamber leurs nids douillets", écrit "Folavoine".
Dans un éditorial du 19 janvier, Riposte laïque révèle que son directeur de la rédaction Guy Sebag a été interrogé, par mail, par des agents de la BRDP et indique avoir supprimé les menaces de mort. Des versions archivées des articles restent toutefois consultables.
C'est ça l'extrème droite....
.
|