Avec DUB, Amala Dianor déploie l’énergie créative et la vitalité de la danse d’une nouvelle génération d’interprètes venant des communautés underground du monde entier qu’il a rencontré au gré de voyages, des États-Unis aux Balkans, de la Corée au Congo. Tous issus de la génération Z, les onze danseurs ultra-connectés et hyper-créatifs, se rencontrent, dialoguent, hybrident leurs pratiques, ouvrent de nouveaux espaces de création pour une pièce lumineuse, mouvante et libre. Tous évoluent au rythme de la musique électro d’Awir Leon jouée au plateau, et en écho aux créations du photographe et plasticien Grégoire Korganow qui fait évoluer le décor à mesure que le spectacle avance.

Comme la Dub Music qui distord le reggae acoustique en le mêlant à des sons électroniques, le chorégraphe détourne ces danses urbaines 2.0 diffusées via les réseaux sociaux, qui empruntent aux références chorégraphiques de la génération hip hop pour leur donner une nouvelle dimension. « Je souhaite moduler ces nouvelles chorégraphies dans le but de les connecter les unes aux autres. J’invite les danseurs à déplacer leurs pratiques, je diffracte leurs techniques afin de permettre d’ouvrir de nouveaux espaces de création collectifs. » DUBest un joyeux manifeste qui célèbre l’incroyable dynamisme de la danse.